Le mouvement considère que le projet de certificat européen de parentalité obligerait tous les États membres de l’UE à reconnaître de fait les GPA pratiquées à l’étranger.
Le Syndicat de la famille continue de mobiliser contre la « gestation pour autrui », avec une manifestation « transpartisane » organisée ce soir place de l’Europe à Paris (8e), à partir de 19 heures. « Parce que la dignité des femmes n’a pas de frontière, parce que l’Europe doit protéger les femmes et les enfants du trafic international d’êtres humains généré par la GPA », revendique l’organisation qui, dix ans après la Manif pour tous, a abandonné ce nom en mars dernier pour mieux refléter la diversité de ses combats.
Vers la création d’un certificat européen de parentalité
Le Parlement européen avait adopté début octobre un amendement de François-Xavier Bellamy, qui incluait la gestation pour autrui (GPA) dans la révision d’une directive européenne sur la traite d’êtres humains. Le député européen (LR-PPE) s’était félicité de cet ajout qui ouvrait la voie à une interdiction dans toute l’Union européenne, à condition que les « trilogues » [réunion des trois institutions de l’Union participant au processus législatif, Ndlr] où les textes sont discutés avec les États membres et la Commission européenne, confirment cette initiative du Parlement.