Tribune de Ludovine de La Rochère publiée sur Atlantico le 8 octobre 2024
Au printemps dernier, le président Emmanuel Macron affichait sa volonté de réformer le congé parental, son idée étant en fait de le supprimer au profit d’un nouveau « congé de naissance », nettement mieux indemnisé, mais d’une durée de trois mois pour la mère et trois mois pour le père, soit six mois au total au lieu des trois ans actuels.
Le congé parental est aujourd’hui indemnisé à hauteur de seulement 448 €, mais il présente un atout majeur : sa durée. Celle-ci permet aux parents de s’arrêter de travailler ou de travailler à temps partiel jusqu’à l’entrée à l’école de leur enfant. Il recouvre la fameuse période des 1000 jours, dont le Rapport éponyme, commandé par Emmanuel Macron lui-même, soulignait toute l’importance dans la construction et l’éducation de l’enfant.
Depuis 2015 cependant, ce congé ne peut s’étendre jusqu’aux trois ans de l’enfant que si les deux parents le prennent successivement. Cette répartition imposée avait été décidée dans un objectif d’égalité homme-femme. Une intrusion, donc, dans la vie des couples et une contrainte sans effet puisque c’est toujours très majoritairement les mères qui prennent ce congé. Et une aberration puisque, depuis, le congé est dans les faits réduit aux deux années que peut prendre la mère, la troisième étant perdue si le père ne la prend pas.
Or depuis cette réforme de 2015, …
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