Cas d’école
Trois associations Le Planning Familial, SIDAction et SOS Homophobie, se sont constituées en mouvement nommé “Cas d’école” pour porter plainte contre l’État.
D’après eux, les cours d’éducation sexuelle ne sont pas faits dans les écoles, collèges et lycées comme le prévoit la loi. Ils estiment que ce manquement est responsable de l’augmentation de 33% des violences sexuelles entre 2020 et 2021.
Selon eux, une éducation à la sexualité dès le plus jeune âge peut éradiquer les inégalités et les violences de genre.
Retrouver ici l’article du Monde
Casablanca: une convention pour l’abolition universelle de la GPA
À Casablanca, une centaine de juristes, médecins, psychologues et spécialistes se sont réunis pour demander l’abolition universelle de la GPA.
Retrouvez ici la Déclaration de Casablanca, signée ce vendredi 3 mars 2023.
Aude Mirkovic a expliqué sur RCF qu’au départ c’est un petit groupe d’experts qui s’est demandé comment contribuer concrètement à faire avancer l’idée d’un engagement international des États pour protéger les femmes et les enfants pour la GPA».
La GPA est interdite en France, mais tant que des commanditaires pourront passer une frontière et commander un enfant dans un pays où la pratique est légale, des femmes seront exploitées et des enfants réduits à des produits de consommation.
C’est pour cela que les signataires demadent l’abolition universelle de cette pratique, considérée par JPE comme “un esclavage”.
Pour mieux comprendre les enjeux de la GPA, retrouvez ici tous nos articles sur le sujet.
Détransition : un nouveau reportage sur le sujet
La télévision suisse a publié un documentaire intitulé “Détrans, ils ont changé de sexe et le regrettent”. Ce documentaire présente plusieurs personnes ayant entamé une transition puis l’ayant arrêtée.
Entre pressions d’associations, mensonges et embrigadement, les différents parcours sont décortiqués.
Regardez le documentaire ici et si le sujet des transitions vous intéresse, retrouvez nos articles sur le sujet à ce lien.
La Bulgarie refuse de délivrer un acte de naissance à l’enfant d’un couple de femmes
La Cour suprême bulgare, passant outre, un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne a refusé de reconnaître que le “Baby Sara” était issue de la filiation de deux femmes. Cette histoire a commencé quand une Bulgare et une Britannique ont eu une fillette en 2019 en Espagne. Cette enfant n’a pas de nationalité car l’Espagne ne reconnaît pas le droit du sol, et ne peut être britannique car elle est née à l’étranger. Alors il ne leur reste que la Bulgarie.
Mais la Bulgarie ne reconnaît pas le mariage de personnes de même sexe et ne reconnait que la maternité biologique. Une seule des deux “mères” ne peut l’être sur les documents officiels.
Refusant de choisir qui sera la mère, les deux femmes se sont tournées vers l’Union européenne en vertu des articles 20 et 21 du TFUE.
Commence alors un bras de fer entre Bruxelles et Sofia. En 2021, la CJUE a demandé à la Bulgarie de fournir un passeport à l’enfant et de retranscrire l’acte de naissance espagnol, sous pretexte de la libre circulation des biens et des personnes ainsi que la protection des enfants et de la vie privée.
La Cour suprême bulgare a annulé la décision du tribunal administratif de Sofia de mai 2022 qui contraignait la municipalité à fournir les papiers demandés à l’enfant. Le mariage entre personnes du même sexe n’étant pas reconnu, la filiation ne l’est pas non plus.