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Veille de presse – n°57

Projet de loi fin de vie : que veut dire Michel Barnier en annonçant la « reprise du dialogue » ?

Qu’a voulu dire le premier ministre Michel Barnier en annonçant dans son discours de politique générale, mardi 1er octobre, une « reprise du dialogue » sur le « dossier grave » de la fin de vie ?

« Des discussions vont avoir lieu avec les parlementaires, les soignants, les familles et les associations pour déterminer le calendrier et la base sur laquelle sera relancée la discussion à partir de janvier 2025 », a précisé Matignon. Le premier ministre laisse donc les options ouvertes et, surtout, en imposant son agenda en réponse aux pressions qui s’exercent en tous sens, y compris parmi ses soutiens, pour ou contre la reprise de projet. Au risque de mécontenter tout le monde, à commencer par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), qui s’est dite « déçue » par la proposition de Michel Barnier, réclamant une reprise au plus vite de l’examen du texte.

Lire l’article sur le site de La Croix


Fin de vie : adversaires et partisans de l’aide à mourir font pression sur Michel Barnier

Avant le discours de politique générale du premier ministre, un collectif de soignants lui a adressé un courrier visant à le dissuader de reprendre le projet de loi dont l’examen avait commencé avant la dissolution de l’Assemblée nationale. Un texte repris dans une proposition de loi, déjà signée par 180 députés favorables à une évolution législative.

« Nous redisons avec force que donner la mort n’est pas un soin », insistent les auteurs de la lettre. Le courrier est signé par une kyrielle d’organismes réunissant médecins, infirmiers, pharmaciens, internes en médecine auxquels s’ajoute une association de représentant des malades, tous réunis au sein du collectif Soins de vie. Espérons qu’elle dissuade Michel Barnier de s’engager à reprendre le projet de loi qui autorise l’euthanasie ou le suicide assisté pour les malades en fin de vie majeurs qui la demanderaient sous réserve d’une autorisation médicale et sur la base de plusieurs critères.

Lire l’article sur le site du Monde


Scandale des crèches privées : suite à l’enquête de Victor Castanet, le Sénat va lancer une mission d’information

A la suite de l’audition de Victor Castanet, auteur de l’enquête « Les Ogres », le Sénat va lancer une « mission flash » sur les outils de contrôle du secteur de la petite enfance.

Le président de la commission des Affaires sociales Philippe Mouiller a confirmé le lancement d’une « mission flash », dès mercredi 9 octobre, avec l’objectif de rendre un rapport « avant la fin de l’année ». Si besoin, la mission d’information pourra se transformer en commission d’enquête, avec des pouvoirs de contrôle élargis, a-t-il précisé. Mais il a indiqué qu’il ne serait « pas du ressort » de cette mission d’enquêter sur l’existence supposée de liens entre l’ex-ministre des Familles Aurore Bergé et le lobby des crèches privées, qui auraient conclu une entente. Mme Bergé a indiqué avoir déposé plainte pour diffamation contre Victor Castanet sur ce dossier.

Lire l’article sur le site de Midi libre


Pas assez de places en crèche : cette élue plaide pour un allongement du congé postnatal

Face à l’insuffisance de places en crèche, Sophie Guérard, adjointe à la petite enfance à la mairie de Marseille, plaide pour que les parents puissent garder leur enfant jusqu’à leurs 14 mois.

Selon l’adjointe à la petite enfance, «il faut laisser aux parents la possibilité de rester avec leur enfant plus longtemps. Je pense qu’il s’agit de la seule solution viable pour que les crèches continuent à fonctionner ainsi», juge Sophie Guérard dans les colonnes du journal local. Aujourd’hui, les parents se retrouvant sans mode de garde sont contraints de rester en congé parental et «touchent 400 euros par mois,ce n’est pas possible», ajoute-t-elle. Avant d’avertir : «D’ici 2030, la moitié des assistantes maternelles va partir à la retraite. On ne va pas y arriver.» L’élue marseillaise souhaite ainsi que «l’État permette aux familles de s’organiser dans des conditions décentes et aux agentes de travailler dans de bonnes conditions».

Lire l’article sur le site de Capital

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