Promotion de la GPA ? Le salon «Wish for a baby» face aux critiques
Le salon « Wish for a baby », dédié à la fertilité, qui se tient le 28 septembre à Paris, est critiqué pour ses liens présumés avec la gestation pour autrui. Des associations, dont Le Syndicat de la Famille qui sera sur place, l’accusent d’encourager des contacts officieux avec des cliniques proposant des GPA, pratique illégale en France.
Initialement intitulé « Désir d’enfant », le salon est présenté comme « un événement d’information et d’éducation sur la fertilité et la parentalité » et, sur son site, le « vaste programme de séminaires organisés par des experts » liste les sujets abordés en commençant par… la GPA, suivie de l’adoption, du don de sperme, du don d’ovocytes, etc. L’organisation assure toutefois rester dans la légalité et a précisé dans un mail envoyé jeudi 19 septembre : « Veuillez noter que des informations sur la gestation pour autrui (GPA) ne seront pas disponibles lors de cet événement. »
Décryptage : Il est très courant de rencontrer sur le salon des représentants d’une entreprise qui commercialise la « maternité de substitution » (surrogacy, pour ce marché très international). Cette entremise – ou sa simple tentative – est pourtant un délit sévèrement puni. Preuve à l’appui : notre caméra cachée prise en septembre 2023.
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Porno, inceste, suicide… l’effrayante sélection du Goncourt des lycéens
Le Club des enfants perdus (édité chez POL), de Rebecca Lighieri, est en lice pour le prix Goncourt des lycéens. Il fait partie, au même titre que treize autres ouvrages, de la liste des romans sélectionnés par l’Académie Goncourt pour passer entre les mains de deux mille lycéens de France, entre le mois de septembre et le mois de novembre. Comme indiqué sur le site de l’Éducation nationale, « les lycéens ont deux mois pour lire les romans, avec l’aide des enseignants », avant de rendre leur verdict.
« Faire découvrir aux lycéens la littérature contemporaine et de susciter l’envie de lire » : l’objectif du Goncourt est louable. Cela pourrait, en tout cas, l’être si les ouvrages proposés étaient adapté à un public âgé de 14 à 18 ans. Or, celui de Rebecca Lighieri contient plusieurs passages clairement pornographiques. Âmes sensibles s’abstenir !
Décryptage : « Il y a énormément de contenus délivrés à des élèves de tous âges, par des manuels, des livres, des chats, des sites et, visiblement, personne ne surveille. La question n’est pas morale. C’est malsain que des adultes délivrent ce type de contenus, inadaptés à leur âge et à leur pudeur. » Ludovine de La Rochère.
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Comment ont voté les ministres du gouvernement Barnier sur le mariage pour tous, l’IVG dans la Constitution et les autres grandes lois sociétales ?
Dans le gouvernement Barnier, neuf ministres sont passés par le Sénat, vingt ont siégé à l’Assemblée et deux ont été élus dans les deux chambres. Le Monde a exploré les votes de ces ministres lors de l’adoption de sept textes marquants depuis la loi Taubira instaurant le mariage pour tous (2013).