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Veille de presse – n°55

L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle participe de l’émancipation des jeunes et est un « droit de l’enfant », selon le CESE

Le CESE (Conseil économique, social et environnemental) a adopté mardi 10 septembre son rapport et son avis « Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle » pour faire appliquer la loi en vigueur depuis 2001 rendant obligatoires trois séances annuelles d’éducation à la sexualité, du primaire au lycée.

Le CESE propose dans son rapport de remédier à la « baisse alarmante de l’utilisation du préservatif chez les adolescents, couplé à un risque plus élevé d’infections sexuellement transmissibles et de grossesses non désirées » en proposant notamment un plan de formation à « l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » pour les enseignants.

Décryptage : Ces manquements sont considérés par le CESE comme une « entrave aux droits de l’enfant ». Encore faut-il que cette éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle de l’enfant ne soit pas prônée par des associations militantes et pétries d’idéologie, sans quoi elle serait une réelle entrave au développement de l’enfant.

Lire l’article sur le site de France info


Santé périnatale : les sénateurs demandent une « stratégie nationale » et le « retour d’une ambition politique forte »

La mission d’information sénatoriale sur la santé périnatale a rendu ce mercredi 11 septembre son rapport et dresse une liste de 16 recommandations pour prendre à bras-le-corps ce problème de santé publique. 

La mission partait d’un double constat : d’une part les indicateurs de santé des mères et des nourrissons se dégradent, de l’autre le réseau de maternités pouvant les accueillir montre des « fragilités préoccupantes » : en 30 ans, le nombre de maternités a baissé de 40 %, passant à 481 maternités en 2019 selon le ministère de la Santé.

Décryptage : La mission propose entre autres :

  • de « développer des partenariats entre pouvoirs publics, médias et réseaux sociaux »,
  • un renforcement du « Prado maternité pour faciliter un recours sécurisé à domicile post-accouchement »,
  • un processus de labellisation « d’offres d’accompagnement autour des 1 000 premiers jours ».

Espérons que le gouvernement en cours de composition prenne à coeur ce sujet essentiel, pour lequel Le Syndicat de la Famille a rédigé 9 propositions envoyées avant l’été à tous les députés (voir les propositions dans le paragraphe « Faciliter l’arrivée d’un enfant »).

Lire l’article sur le site de Public Sénat


Chili : 8 partis demandent l’abolition de la GPA

Au Chili, 8 députés de 8 partis différents, de gauche, du centre et de droite, ont signé le 8 septembre une lettre publique dans le journal El Mercurio, pour demander l’abolition de la gestation par autrui (GPA).

C’est le témoignage d’Olivia Maurel, née d’une mère porteuse, et qui s’engage aujourd’hui pour l’abolition de la GPA dans le monde en étant porte-parole de la Déclaration de Casablanca pour l’abolition universelle de la GPA, qui a inspiré les députés (cf. Des experts de 75 pays demandent l’abolition de la GPA).

Décryptage : En France, la GPA reste interdite pour le moment. Ce qui n’empêche pas des entreprises étrangères de venir démarcher les clients français dans l’Hexagone, comme au salon Wish for Baby qui aura lieu les 28 et 29 septembre, dans le 12e arrondissement de Paris. Le Syndicat de la Famille dénonce et conteste certains stands qui proposent des prestations de GPA.

Lire l’article sur le site de Gènéthique

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