En Bulgarie, le Parlement adopte un amendement interdisant la « propagande » LGBT+ à l’école
Ce texte inspiré d’une loi hongroise rend illégal « l’encouragement » d’une « orientation sexuelle non traditionnelle » et d’une identité de genre « différente de la biologique ». Les législateurs bulgares ont interdit, mercredi 7 août, à une très large majorité la « propagande » LGBT+ à l’école, un vote surprise sur fond de « guerre culturelle ». L’amendement […] a été adopté avec 159 voix (22 contre et 13 abstentions).
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La Suède se résout à faciliter le changement de genre des adolescents
Bien que 60 % des Suédois y soient opposés, le gouvernement conservateur actuel a fait adopter le 17 avril une loi pour faciliter les démarches administratives et le traitement médical des personnes suivies médicalement pour « dysphorie de genre* ». Le sujet fait débat en Suède, même si l’Église luthérienne a choisi de ne pas se prononcer.
La Suède avait été le premier pays au monde à autoriser le changement de genre, dès 1972. Aujourd’hui, elle fait face à une augmentation de 400 % entre 2008 et 2018 des demandes de jeunes entre 18 et 24 ans. Ce pays compte désormais quelques centaines de nouveaux cas chaque année.
Cette loi permettra, à compter du 1er juillet 2025, de changer de genre dès 16 ans auprès de l’état civil. Jusqu’à 18 ans, l’accord des parents et de la Direction nationale de la santé restera nécessaire. Pour engager le traitement médical, il suffira d’être suivi par n’importe quel médecin. Il ne sera plus nécessaire de passer devant une commission spécialisée. L’ablation des ovaires ou des testicules ne sera toutefois possible qu’à partir de 23 ans, comme c’est le cas aujourd’hui.
* décalage entre le sexe biologique et le genre auquel une personne s’identifie.
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Le couple reste un idéal pour les jeunes
Les jeunes croient toujours à l’amour et veulent vivre à deux, même si la façon d’envisager le couple a évolué. S’il reste dominant, cet idéal se concrétise dans une pluralité de formes des relations intimes, selon une étude de l’Ined (Institut national d’études démographiques), l’enquête Envie portant sur les relations intimes de plus de 10 000 jeunes de 18 à 29 ans.
À cet âge, la conjugalité est toutefois encore « peu ‘“installée” et rarement institutionnalisée », précisent les auteurs. Parmi ces jeunes, « un peu moins d’un tiers ont cohabité avec leur partenaire. La conjugalité déclarée repose surtout sur un attachement d’ordre sentimental, sans doute, car les engagements matériels et institutionnels sont moindres ».
Décryptage : Les résultats de l’étude assurent que « le couple reste la forme relationnelle dominante ». Or celui-ci n’est pas défini : de qui parle-t-on ? Il aurait été intéressant de faire la distinction entre les couples hétérosexuels et homosexuels mais l’étude préfère utiliser le vocabulaire neutre de « conjoint » et « partenaire », « homme, femme et non binaire ». L’identité sexuelle des couples est devenue taboue. On ne peut malheureusement pas se réjouir à la lecture du titre prometteur de cet article grâce auquel on apprend en second plan que le fait d’être en couple n’a plus toujours un rapport avec l’amour.