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Veille de presse – n°49

Une étude sur la GPA révèle un risque élevé de morbidité maternelle sévère pour les mères porteuses

Selon une étude de l’ESHRE (European Society of Human Reproduction and Embryology) récemment présentée à Amsterdam, les mères porteuses ont un « risque élevé » de morbidité maternelle sévère et d’« issue défavorable » de la grossesse, par rapport aux femmes qui conçoivent naturellement ou même par fécondation in vitro (FIV). Les résultats ont mis en évidence des différences « marquées » entre les différentes méthodes de conception (non assistée, par FIV, ou gestation par autrui). Le risque est trois fois supérieur pour une GPA par rapport à une conception naturelle, avec des taux élevés d’hémorragies post-partum et de troubles hypertensifs observés chez les mères porteuses.

De multiples facteurs sont potentiellement en cause : les « caractéristiques sociodémographiques » de celles qui choisissent de devenir mère porteuse, l’impact physiologique et psychologique associé au fait de « porter une grossesse pour une autre personne », les traitements utilisés au cours du processus de FIV sont également susceptibles d’avoir un effet.

Lire l’article (Source : Medical Xpress, European Society of Human Reproduction and Embryology)


Giorgia Meloni lance un plan pour réduire les avortements

Une proposition de loi émanant d’un des alliés politiques de Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d’Italie depuis 2022, vient d’être présentée au Sénat visant à soutenir les femmes qui recourent à l’avortement pour des raisons économiques. Bien que le nombre d’avortements en Italie soit plus de trois fois moins important qu’en France (63 653 contre 223 282 en 2021), l’Italie fait face à une baisse de sa population depuis 2015 (1,24 enfants par femme) et cherche à relancer sa démographie.

Giorgia Meloni a toujours ouvertement considéré que le choix de l’avortement était une « défaite », sans pour autant remettre en question la possibilité pour les femmes d’interrompre leur grossesse. A la suite des mesures d’encouragement de la natalité du gouvernement de Giorgia Meloni, comme la gratuité de la crèche à partir du deuxième enfant, cette loi propose notamment de créer un « revenu de maternité ».

Lire l’article sur le site de Famille chrétienne


Vieillissement démographique : le grand absent du débat public

L’âge médian en France est de 42 ans aujourd’hui (contre 34,5 ans en 1950). Cruciale pour l’avenir du pays, l’augmentation du nombre de seniors en France ne donne lieu à aucune réflexion sérieuse dans les partis qui aspirent à la conduite des affaires.
Le défi est triple :
– Financier : un système de retraite par répartition est structurellement insolvable quand le ratio du nombre d’actifs par rapport aux inactifs se dégrade.
– Économique : le sujet de la coexistence des générations, dans un contexte d’accélération des technologies et d’augmentation de l’âge moyen de départ à la retraite, exigerait une réflexion managériale qui aille au-delà de l’organisation de parties de pétanque à l’issue d’un séminaire d’entreprise.
– Enfin, le défi est démocratique : on sait que les jeunes plébiscitent massivement les extrêmes du spectre politique, c’est-à-dire le RN et LFI.

Lire l’article de l’Express


Les stocks de sperme trop bas pour répondre à la demande française

Une première depuis l’ouverture de la PMA « sans père » en 2021 : alors que la demande de PMA est en hausse en France, le nombre de donneurs de sperme est quant à lui en baisse depuis 2023, déplore l’Agence de la biomédecine. Sa directrice générale, Marine Jeantet, précise qu' »au moins 1 400 donneurs par an, donc deux fois plus qu’à présent, seraient nécessaires pour répondre à la forte demande » [multipliée par 8,5 depuis 2021].

A ce sujet, Le Syndicat de la Famille rappelle que l’accès à la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules a démultiplié les besoins puisque ce sont des PMA demandées en l’absence de père : 100% de ces PMA nécessite donc un donneur, ce qui a augmenté la demande. Le manque de gamètes n’est donc pas lié à une « désinformation des Français » comme l’avance Madame Jeantet, mais à la loi du 2 août 2021.

Le fait est que les parlementaires qui ont voté pour cette loi avaient refusé de tenir compte de cette problématique et du risque, par suite, d’aboutir à la demande de rémunérer les gamètes pour favoriser les « dons ».

L’un des risques de la PMA sans père était clairement d’aboutir à cette commercialisation, qui est contraire au principe bioéthique français de « non patrimonialité du corps humain ». Le Syndicat de la Famille veille attentivement à ce risque.

Lire l’article sur le site de Ouest France

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