Après la Convention Citoyenne et le Conseil Consultatif National d’Ethique, le CESE se prononce pour l’ouverture à l’aide à mourir
Le mardi 9 mai, le Conseil Economique, social et environnemental s’est prononcé en faveur de l’aide active à mourir dans le cadre des débats sur la fin de vie. L’avis voté préconise la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté ainsi que le développement des soins palliatifs. L’avis suit les conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie, dans laquelle seuls 25% des participants se sont opposés au projet.
L’argument utilisé par le CESE est que le cadre législatif ne répond pas à tous les problèmes. Ils prennent en exemple les maladies incurables et dégénératives mais dont le pronostic vital n’est pas engagé à court terme, la maladie de Charcot en étant l’exemple parfait.
Sous couvert de maintenir le développement des soins palliatifs, le CESE ouvre la porte à l’euthanasie. Tous les exemples des pays ayant déjà légalisé l’aide active à mourir montrent cependant que les soins palliatifs perdent de leurs financements une fois que l’AAM est légalisée.
Le gouvernement a annoncé présenter un projet de loi sur la fin de vie d’ici la fin de l’été. le CESE, le CCNE et la Convention citoyenne se sont prononcés en faveur de cette ouverture, le gouvernement devrait suivre leur voie.
«C’était un délire d’une génération de féministes wonder woman»: ces femmes qui regrettent de ne pas être mère
Contrairement à d’autres médias qui mettent en lumière les jeunes (ou moins jeunes) femmes choisissant de ne pas avoir d’enfant, le Figaro présente des femmes se disant victimes d’un féminisme effréné et ayant renoncé à la maternité. Cet article fait part de leurs regrets.
Le psychanalyste et psychiatre Serge Hefez reçoit en consultation de plus en plus de femmes ayant des regrets d’avoir fait passer leur indépendance avant leur désir de maternité. L’horloge biologique sonnant ses derniers coups, c’est la solitude qui prend place. Je me suis fait avoir par la société, qui m’a dit que pour être libre, je devais avoir une carrière». Un des portraits présentés est celui d’une femme qui s’est consacré à son travail toute sa vie, lui a confié : «Je comprends que j’ai une vie qui n’a aucun sens. On m’a vendu que la réussite, c’était d’avoir un job, mais c’était un délire d’une génération de féministes wonder woman des années 90.»