Parents d’élèves, lisez vous-mêmes le programme d’éducation sexuelle : pas l’introduction et la synthèse, mais bien le contenu concret, accessible à partir de la page 11 du document officiel (lien ci-dessous). Le Syndicat de la Famille vous fait gagner du temps en vous proposant directement les pages de contenu du programme. Heureusement, il y a bien sûr de bonnes intentions et des éléments pertinents (quoique pas toujours adaptés à l’âge prévu…). Mais puisque la Ministre et ses services sont dans le déni complet de l’idéologie qui parcourt tout le programme, Le Syndicat de la Famille a surligné pour vous des passages révélateurs :
- Dès l’entrée en maternelle, le programme repose sur l’idée caricaturale et simpliste suivant laquelle la culture et la société française donneraient tous les droits et la place aux garçons et brimeraient les filles, constituant ainsi un « patriarcat systémique » (comme disent les militants woke), idée insidieusement inculquée sous couvert de l’objectif évidemment consensuel d’égalité fille-garçon -.
- De la 5e à la terminale : d’après le programme, le sexe et le genre seraient distincts, ce qui signifie en clair que le fait d’être de sexe masculin ou féminin ne signifie pas qu’on est homme ou femme. Pour l’idéologie du genre, et plus largement le wokisme, les identités sexuelles homme et femme ne seraient en effet que « des constructions sociales et culturelles » visant à assurer la domination de l’homme sur la femme. Pour être égaux et libres, chacun devrait en fait définir sa propre « identité de genre » (le terme lui-même apparaît dans le programme en 3e), ce qui peut impliquer de « transitionner » (l’idée est implicite, non écrite explicitement dans le programme). Or c’un processus irréversible, aux conséquences considérables pour la santé physique et mentale. Cette vision idéologique bien connue est inculquée sous couvert de respect de l’égalité et de la diversité.
En réalité, l’égalité n’a rien à voir avec une lutte des sexes permanente et négative passant par l’obsesssion de la comparaison, la concurrence, la rivalité, la culpabilisation des uns, la victimisation des autres. Quant aux identités sexuelles homme et femme, c’est une réalité objective qui ne saurait être niée, en particulier auprès des adolescents. Corps, émotions, ressentis, réactions, relations… : l’homme et la femme sont à la fois très ressemblants et très différents. L’altérité homme-femme est une richesse à valoriser et non à nier, et pour moins de violences, aidons les filles et les garçons à mieux se connaître et à se comprendre les uns les autres !
Pour en savoir plus :
> Lire le décryptage du programme publié par FigaroVox, de Ludovine de La Rochère
Programme EVARS BO annoté