Dette, pouvoir d’achat, sécurité, services publics, environnement et laïcité sont les « six priorités » du Pacte d’action proposé par le Premier Ministre démissionnaire. Mais parmi ces enjeux majeurs, la natalité est le grand oublié. Loin des promesses du « réarmement démographique » d’Emmanuel Macron, la natalité et la famille se retrouvent donc une nouvelle fois hors du jeu politique.
La France s’enfonce dans l’hiver démographique malgré le désir toujours intact des Français d’avoir au moins deux enfants et alors que la natalité est indispensable pour préparer l’avenir et pour notre modèle social. Les retraites d’aujourd’hui, par exemple, sont assurées par les actifs et celles de demain par les enfants à venir. L’enjeu est donc fondamental malgré une vision trop souvent enfantine ou caricaturale de la politique familiale.
La natalité, la famille, la stabilité des couples, l’éducation sont autant de politiques prioritaires pour préserver notre avenir commun. La situation issue des dernières élections devrait pousser les responsables politiques à œuvrer différemment. Hélas, ils restent cantonnés à leurs vieilles recettes inefficaces et n’ont toujours pas pris conscience de l’importance de la famille, au contraire des Français qui la plébiscite dans toutes les enquêtes d’opinion. Ce premier lieu de solidarité a d’ailleurs été célébré chaque jour pendant les Jeux Olympiques par des champions heureux de partager leurs joies et leurs médailles avec leurs conjoints, leurs enfants et leurs parents.
Il y a urgence à sortir la natalité de l’angle mort des politiques publiques et à reconstruire une société qui non seulement prenne appui sur les familles mais aussi les prenne en compte dans toutes les décisions sur l’éducation, le logement, l’emploi ou encore la culture. C’est ainsi que nous pourrons retrouver un dynamisme social et économique.
« Il faut arrêter de mépriser la famille et la natalité mais prendre enfin à bras le corps cet enjeu prioritaire. Quel que soit le futur Premier Ministre, il devra composer avec et pour les 19 millions de familles de France. C’est en soutenant une politique de la famille ambitieuse que nous pourrons avancer collectivement et essayer de sortir de cette impasse politique et du blocage institutionnel. La prochaine rentrée scolaire s’annonce difficile pour des familles victimes de l’instabilité politique avec des incertitudes parfois lourdes à gérer comme celles sur le congé parental, les modes de garde, les stages en milieu scolaire ou l’orientation vers l’enseignement supérieur » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.
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