Combien de parents ont dû changer de chaîne ou éteindre la télévision en raison d’une cérémonie d’ouverture inadaptée aux yeux de l’innocence ?
Le suspens, l’effort, les victoires, l’émotion, l’ambiance, la ferveur et bien évidemment les podiums, les médailles et les hymnes qui résonnent dans les stades et dans les cœurs… tous ces ingrédients particuliers des Jeux Olympiques expliquent en grande partie leur succès depuis plus d’un siècle. Rendez-vous incontournable pour les sportifs, les amateurs de sports et les innombrables curieux qui deviennent subitement experts de disciplines dont ils soupçonnaient pourtant à peine l’existence quelques jours auparavant. C’est « la magie des jeux », selon l’expression consacrée.
Nous avons tous le souvenir d’un grand moment de l’histoire des Jeux, vécu lorsque nous étions enfants et qui nous avait permis de prolonger une belle soirée d’été en assistant à un exploit tricolore devant le petit écran, repoussant exceptionnellement l’heure du coucher avec les cousins.
C’est aussi ça l’esprit des Jeux : une grande fête de famille qui contribue à l’ambiance unique des grandes vacances. Pour preuve, lorsque les athlètes se retrouvent dans des contrées lointaines, synonyme de décalage horaire, ce n’est pas la même histoire.
Alors, lorsque le voile s’est levé sur les Jeux de Paris il y a quelques jours, l’excitation a gagné les maisons. Plus tardivement que prévu certes, en raison d’un contexte politique national plus qu’incertain, mais tout de même, l’envie de vivre les Jeux a frappé à la porte de la plupart des familles de France.
Mais combien de parents ont dû interrompre cet enthousiasme en changeant de chaîne ou en éteignant la télévision en raison d’une cérémonie d’ouverture inadaptée aux yeux de l’innocence. Loin des cercles parisiens aux manettes des préparatifs depuis des années, la France des villes et des campagnes ne s’est pas retrouvée dans cette cérémonie aux accents imprégnés de wokisme, marquée par des séquences de drag-queens et de chanteur nu, sans oublier le mépris morbide affiché pour l’Histoire de France et la dérision de ses racines judéo-chrétiennes, allègrement piétinées au nom d’une idéologie d’un autre monde.
Cependant, les vives réactions exprimées à travers le monde, mais aussi en France, sont un signe d’espérance. Le décalage entre une certaine sphère culturelle parisienne et les familles de France ne s’était pas fait sentir de manière aussi franche depuis bien longtemps. Et si les scénaristes de cette mise en scène cherchent un réconfort dans les sondages flatteurs sur l’ouverture des jeux, il ne faut pas s’y tromper. Oui, certaines séquences militantes LGBT ou moquant la religion chrétienne et l’Histoire de France ont pu déplaire à une large partie de la population sans remettre en cause la fierté légitime d’accueillir des athlètes du monde entier. Mais c’est précisément ce qui fait la différence entre les familles et les derniers représentants de cette élite culturelle autoproclamée. Faire la part des choses, voilà justement l’un des secrets de l’éducation. Apprendre aux enfants le bien et le mal sans réduire l’auteur d’une bêtise au mal absolu en le vouant aux gémonies éternelles. Et réciproquement.
Enfin, il y a un autre ingrédient, irremplaçable lui aussi dès lors qu’on le cultive : c’est l’amour. Pas celui dont les scénaristes tartinent leur idéologie pour mieux essayer – en vain – de la faire passer, mais l’amour véritable. Celui d’un père et d’une mère pour leur enfant. Celui de deux êtres qui font le pari insensé de s’engager dans une relation durable parce qu’ils ont décidé de s’aimer, malgré les inévitables difficultés de la vie. L’amour d’un pays, d’une nation, d’un peuple, solidaire et fier, au-delà des délires égocentriques d’une poignée de progressistes militants qui n’ont d’autre soif que de déconstruire une civilisation à laquelle ils doivent tant, quoi qu’ils en disent.
Alors oui, la provocation inutile de cette cérémonie est plus qu’affligeante. Elle a déjà fait couler beaucoup d’encre et ce n’est pas fini. Mais, ces excès en font peut-être le chant du signe d’une génération sans avenir, à l’inverse des familles, des pères, des mères, des enfants qui continuent d’écrire notre histoire. La famille est le socle de notre société. Et les images quotidiennes des Jeux nous le rappellent avec tant de champions qui célèbrent leurs médailles avec leurs jeunes enfants, si fiers de leur papa et de leur maman. Voilà le véritable esprit des Jeux. Il était absent de la cérémonie d’ouverture mais rien ne pourra nous en priver tout au long de cette quinzaine.
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