Article paru sur Le Figaro Vox le 4 février 2025
En forçant les élèves à questionner dès le plus jeune âge les «stéréotypes de genre», le programme d’éducation sexuelle défendu par Élisabeth Borne impose un agenda militant à l’école, estime Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille.
Les promoteurs du programme scolaire d’éducation affective, relationnelle et sexuelle répètent à l’envi que ceux qui le critiquent refusent le principe de cette éducation à l’école ainsi que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. En réalité, vu l’omniprésence des réseaux sociaux et de la pornographie dans le quotidien des élèves, le sujet n’est pas de contester l’utilité d’une prévention à l’école. Et, naturellement, personne ne conteste la pertinence d’agir pour protéger les enfants de toutes les formes de violence.