« La GPA ne sera pas représentée pour cette édition », avaient annoncé les organisateurs du salon Désir d’enfant, qui se tenait pour la troisième année consécutive le premier week-end de septembre à Paris. Une victoire pour La Manif pour tous qui regarde d’un mauvais œil ce rassemblement des différents acteurs mondiaux de la fertilité. Cliniques et agences de PMA tchèques, espagnoles et portugaises, banques de gamètes, associations militantes, experts en médecines douces, spécialistes de l’endométriose, nutritionnistes…, y étaient réunis pêle-mêle, officiellement pour apporter des solutions aux couples souffrant d’infertilité.
Mais derrière ce but affiché, ce salon déployait sans scrupule ces dernières années des solutions illégales en France, notamment pour répondre aux aspirations des couples homosexuels. On y trouvait non seulement des propositions de PMA pour les couples lesbiens et femmes seules avant même son autorisation en août 2021, mais aussi des agences de GPA et des mères porteuses.