La présidente de la Manif pour tous dénonce la proposition de loi « interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne » adoptée par l’Assemblée nationale. Sous couvert de lutter contre les « thérapies de conversion », c’est une attaque de plus contre les familles.
On a le sentiment que cette loi dite des « thérapies de conversion » mélange des réalités très différentes. Est-ce bien le cas ?
Absolument. C’est l’une des grandes difficultés que pose cette loi. Dans l’esprit du public, une thérapie de conversion signifie électrochocs, pseudo « traitements » violents, médicaments prescrits de force, qui sont évidemment inacceptables. De telles « thérapies » ont été pratiquées aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, mais jamais en France. Ces thérapies n’existent pas, il n’y en a pas. C’est une désinformation sur laquelle jouent les partisans de ce texte pour faire pression sur l’opinion et pour interdire toutes formes de critiques du militantisme LGBT. En revanche il y a des associations ou des groupes, souvent chrétiens, qui accompagnent des personnes homosexuelles. Courage par exemple, qui se réfère aux propos du pape François : « Qui suis-je pour juger ? ». Il ne s’agit pas de thérapie, mais d’accueil, de soutien, de prière.