Au salon Désir d’enfants et pour la première fois, aucun stand faisant la promotion de la GPA n’a été installé cette année. Si elle se félicite de cette victoire, Ludovine de la Rochère, la présidente de La Manif Pour Tous, alerte toutefois sur la progression cachée de la GPA, progression encouragée par le gouvernement.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le salon Désir d’enfant ?
C’est un salon organisé par une société britannique qui s’appelle Face to face, et qui réunit des agences, des cliniques et des associations travaillant sur le thème de l’infertilité. Depuis la première édition en 2020, il est donc proposé aux visiteurs des techniques pour avoir un enfant. Mais il faut bien comprendre que ce ne sont pas des solutions proposées par le service de santé français. Il s’agit d’un business avec des solutions moyennant des coûts parfois très élevés, et avec des prestations réalisées dans divers états européens, au Canada ou aux États-Unis. En clair, la finalité est de vendre des PMA (procréation médicalement assistée) ainsi que des GPA (gestation pour autrui), avec des choix sur catalogue de gamètes, des mères porteuses, la sélection du sexe, et ainsi de suite.