Jeudi 24 novembre à 19 heures, La Manif pour Tous organisait un rassemblement à Paris pour protester contre la tentative de l’UE de légaliser la GPA en catimini. Pour l’association, ces trois lettres cachent une autre réalité : l’exploitation des femmes.
« Ursula, la GPA on n’en veut pas ! ». Rue de Grenelle, non loin des Invalides, à Paris, les cris retentissent. Ce jeudi 24 novembre, les militants de la Manif Pour Tous sont venus par centaines pour s’opposer à la GPA. Dans la foule, un nombre étonnant de jeunes, des étudiants, des lycéens, voire même des collégiens.
Comme Marie-Capucine, 17 ans, venue au rendez-vous avec son groupe d’amis. « Je pense que la GPA est un sujet qui nous concerne tous, s’indigne la jeune fille, c’est marchandiser la femme que d’utiliser son corps pour vendre l’enfant, devenu un objet ».
Au pied de l’estrade, une quinzaine de jeunes femmes fait face à la foule. Elles portent des masques blancs. Sur leurs tee-shirts noirs, un code barre. Toutes ont une main posée sur leur faux ventre de femmes enceintes. Une mise en scène connue pour dénoncer la marchandisation du corps humain.
« Mums’ Lives Matter ! »
Au son d’une musique de Daft Punk, l’assemblée agite des drapeaux et brandit des pancartes, ultimes instruments de leur révolte…