Visages masqués, vêtues de noir avec un code barre sur un ventre arrondi, une centaine de jeunes femmes ont participé à une action très visuelle, au pied de la Tour Eiffel, en amont de la journée internationale des Droits des femmes, samedi 5 mars à 15h. Cette opération baptisée «Les révoltées», à l’initiative de la Manif pour tous, visait à soutenir les mères porteuses ukrainiennes «victimes d’une exploitation intolérable par des clients de GPA sans scrupule».
«Les médias mettent à la une les couples commanditaires. Passant sous silence la situation des véritables des mères de ces enfants, taisant leurs angoisses. Ils cachent leur avenir qui n’a pas d’autre horizon que les murs détruits de Kiev», tweetait ainsi le mouvement La Manif pour tous samedi.
Après le témoignage de plusieurs parents d’intentions français sur BFM TV et LCI, partis en Ukraine, inquiets de ne pouvoir récupérer leur bébés ou évoquant leur difficulté à repartir en France, sans faire mention du sort des mères porteuses ukrainiennes, plusieurs féministes opposées à la GPA étaient également montées au créneau sur Twitter ces derniers jours.