Parce qu’on a tous besoin de la famille et qu’en être privé est la première des inégalités, il est urgent de prendre des mesures très concrètes pour soutenir la famille. Supprimé depuis 2017, le ministère de la Famille doit faire son retour dans la composition du gouvernement lors du prochain remaniement. Il s’agit de faciliter la prise en compte de la famille dans les politiques publiques, de l’éducation à la santé en passant par la protection de l’enfance, la culture ou encore la solidarité et la fin de vie.
Le Syndicat de la Famille milite aussi en faveur d’un plan national dédié aux mères de familles pour les aider à conjuguer réellement vie professionnelle et vie familiale et pour envisager un salaire maternel. Un Grand Plan Grands-Parents est également nécessaire, pour accompagner la fonction de plus en plus importante qu’ils assurent auprès de leurs petits-enfants ainsi que pour anticiper les conséquences de la réforme des retraites. Et parce que l’avenir de notre modèle social et de notre pays passe par le dynamisme démographique, il est urgent de faire de la natalité une grande cause nationale en associant l’ensemble des acteurs concernés.
Engagé depuis des années contre l’exploitation des femmes et des enfants à travers la GPA (Gestation Par Autrui) , Le Syndicat de la Famille renouvelle sa demande d’une initiative internationale lancée par la France pour obtenir l’abolition universelle de cette pratique indigne.
« Pour sa 30e édition, La Journée internationale des familles, que nous célébrons à travers le monde en ce 15 mai, nous rappelle combien la famille est importante pour chacun d’entre nous. C’est grâce à son père et sa mère que chaque enfant vient au monde ; c’est avec sa famille qu’il fait ses premiers pas et apprend à vivre avec les autres. La famille renouvelle et enrichit l’héritage immatériel des générations qui la précèdent. Elle transmet et donne à l’enfant tout ce dont il a besoin pour devenir adulte et contribuer à la vie sociale. La famille n’est pas exempte de difficultés, plus ou moins graves. Il est donc nécessaire de la soutenir pour prévenir au mieux les épreuves » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.