Le Conseil supérieur des programmes élabore un nouveau programme d’éducation affective et sexuelle. Celui-ci doit être appliqué dès la rentrée 2024, à raison de trois séances par an dans toutes les classes, du CP à la terminale.
Le Syndicat de la famille craint que la future éducation affective et sexuelle puisse « heurter si elle n’est pas adaptée à l’âge des élèves ». Lors d’un colloque, le 9 février au palais du Luxembourg, le Syndicat de la famille a fait valoir qu’il ne doit pas y avoir d’éducation sexuelle à proprement parler avant la puberté.
Or, SOS Education vient de publier un rapport de deux cents pages qui fait état d’une dizaine de séances d’éducation sexuelle, à l’école élémentaire notamment, qui ont traumatisé les enfants, et au sujet desquelles les parents n’étaient pas informés. Un contenu inapproprié « contraint les enfants à recevoir des connaissances qu’ils ne sont pas capables d’élaborer. On peut parler de traumatisme », a déclaré Sophie Audugé, porte-parole de l’association.