Un an après la légalisation de la PMA sans père, des politiques et des médias “découvrent” que celle-ci est davantage demandée par les femmes seules que par les couples de femmes.
Non, vous ne rêvez pas, certains partisans de la PMA vont jusqu’à « regretter » que le débat n’ait pas concerné les femmes seules. Oui, en effet, les associations LGBT et leurs alliés n’ont pas cessé de mettre en avant la PMA pour les lesbiennes, d’abord parce qu’elles ont, à leurs yeux, une priorité absolue comme victimes supposées d’une législation qui aurait été inégalitaire en réservant la PMA aux couples homme-femme souffrant d’infertilité, et donc homophobe. En outre, cela permettait à ces militants de crier à l’homophobie face à toute contradiction et donc d’emporter la bataille de l’opinion avant de voir le Parlement adopter le projet de loi.
Pourtant, La Manif pour tous et d’autres n’ont pas cessé de dénoncer la réalité d’un projet consistant à priver sciemment des enfants de père, comme s’il n’était qu’accessoire. Et cette privation pour l’enfant est la même, qu’il s’agisse d’un couple de femmes ou d’une femme seule.