CP Inscription de la GPA dans la directive européenne sur la traite humaine : un pas vers l’abolition universelle de la GPA

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Le Syndicat de la Famille appelle à aller plus loin avec des mesures contraignantes pour tous les Etats membres afin de stopper cette pratique contraire à la dignité des femmes et des enfants.

La gestation pour autrui (GPA) a été définitivement reconnue, ce 23 avril 2024, comme une forme de traite humaine par l’Union Européenne après un vote à la quasi-unanimité des parlementaires européens (563 voix pour et 7 contre). C’est la première fois que cette pratique intolérable est intégrée dans une directive européenne. Il ne s’agit toutefois que d’un petit pas et Le Syndicat de la Famille appelle l’Union européenne à être cohérente en allant plus loin. Les droits et la dignité des femmes et des enfants ne peuvent souffrir de la moindre ambiguïté.

Le texte dénonce en effet la GPA « forcée ». S’il est évident que toute GPA est contraire à la dignité des femmes, ce qui justifie le très large consensus de sa condamnation, le terme « forcée » est superflu. Il est en outre ambigu. Il est par ailleurs précisé que les Etats membres n’ont pas l’obligation de modifier leur législation pour en garantir la bonne application. Il y a pourtant urgence à stopper cette pratique inacceptable, aux conséquences majeures pour les femmes et les enfants.

« L’inscription de la condamnation de la GPA dans une directive européenne ne doit pas être une simple déclaration d’intention ou une posture humaniste. L’enjeu est de défendre partout en Europe, mais aussi à travers le monde, les droits et la dignité des femmes et des enfants. Reconnaître la GPA « forcée » comme une forme de traite humaine est donc insuffisant. Il faut regarder la réalité en face : une mère porteuse est toujours « forcée », soit parce qu’elle est vulnérable économiquement et socialement, soit parce qu’elle est trompée et manipulée par ceux qui l’utilisent et l’exploitent » précise Albéric Dumont, Vice-Président du Syndicat de la Famille.

Cette directive conduira-t-elle d’ailleurs à une annulation du projet de « certificat européen de parentalité », qui consiste à reconnaître de facto la GPA ? Les semaines qui viennent diront justement si c’est le cas, ou non, et si la directive sur la traite humaine n’est qu’un coup d’épée dans l’eau ou une avancée réelle contre la GPA et vers son abolition universelle, seule manière de mettre un coup d’arrêt à l’exploitation des femmes et à la chosification de l’enfant.

 

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